Année : 2021
Description du projet : je vous présente ici une création digitale en mode ‘art polygonal’. Croyez-le ou non, ce lion n’est composé que de triangles… ils sont plus de 2000 ! Et chacun d’entre eux a été tracé puis coloré manuellement. C’était le tout premier d’une longue série. Suivez-moi, je vous en dis plus…
Le low poly, ou art polygonal, kézako ?
En anglais on parle de « polygonal art design », je l’ai traduit textuellement par ‘art polygonal’. Voilà la définition que j’en donnerais : il s’agit de l’agencement de formes géométriques simples, des polygones, pour créer une illusion de texture, de profondeur et ainsi donner forme à une oeuvre à la fois minimaliste et complexe. Une image vaut mille mots, voilà donc ci-dessous un zoom sur l’œil du lion, et à ce lien une vidéo en zoom/dézoom.
Combien de temps pour tracer tous ces triangles ? Pourquoi ?
On me demande souvent combien de temps ça m’a pris. Sans complexe je vous réponds : j’ai mis plus d’une semaine à hauteur de 10h par jour. Pour la petite histoire, à l’époque je travaillais sur un vieux PC Windows… je vous laisse imaginer ma frustration chaque fois que le logiciel plantait !
On me demande aussi parfois quel est l’intérêt d’y passer autant de temps, En vérité je pense que c’est propre à chacun, pour ma part voilà ce qui me motive quand je commence un projet de ce type :
- L’esthétisme : j’adore le rendu, cette profondeur qu’on peut créer avec des formes si simples.
- Le plaisir de la réalisation : tracer en vectoriel et colorer manuellement chaque polygone est laborieux, je dois l’avouer. Mais à l’instant où je dézoome et où je vois se profiler les formes (les yeux ou la crinière ici) j’en oublie tout le reste et la magie opère !
- La possibilité de zoomer à l’infini : c’est le travail au format vectoriel qui le permet, cela permet des impression en grand (voire très grand) format.
- Le ‘poids plume’ de l’image au format digital : une image créée selon cette méthode est bien moins volumineuse qu’une photo si elle est exportée correctement. Donc au delà de l’aspect visuel j’y vois un moyen de limiter l’empreinte carbone d’un site internet. En effet, une fois la création finalisée il suffit d’exporter l’image au format png en prenant soin de choisir les dimensions adéquates, en fonction de la taille d’affichage prévue.
Reproductions : poster, cartes postales et tableau sur toile
Il y en a pour tous les budgets, et ils sont en vente directe ici !
Y a t-il d’autres tableaux dans ce style low poly ?
Tout à fait ! Une collection complète a depuis vu le jour. Elle compte aujourd’hui :
- De nombreux animaux sauvages
- Quelques animaux de compagnie
- Des fleurs
- Un portrait de Reece van der Meerwe
- Des portraits animaliers et des illustrations sur le thème du sport
La plupart de ces tableaux sont en vente dans la boutique en ligne. Et pour ceux qui n’y sont pas, je propose l’impression à la demande (toiles et affiches en moyen et grand format).