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Fluid’art et émotions

Bienvenue dans ce chapitre de mon portfolio, celui où les émotions ont toute leur place et où je laisse libre court à ma créativité.

Année : 2021

Description du projet : Fluid’art sur toile ou sur panneau MDF.

Après quelques mots sur cette méthode de peinture en vogue je vous présente quelques créations… puis j’entre dans les détails : étapes de création, matériel. Et je vous explique ce que m’apporte cette pratique artistique.

Le Fluid’art, quézako ?

Le Fluid’art est aussi appelé [peinture fluide], [acrylique fluide], [pouring], [acrylic pouring], [flow art] ou même [fluid painting]. Comme son nom l’indique, il s’agit de faire couler de la peinture fluide sur un support plat.

Quelques créations

Voilà quelques créations, certaines sont sur toile, d’autres sur panneau MDF.

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AirNew Art © – Deep Ocean [Océan Profond]

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AirNew Art © – Burning Inside [Incendie Intérieur]

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AirNew Art © – Inner Healing [Guérison Intérieure]

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AirNew Art © – Lollipop

Étapes de création et matériel

Grandes étapes de création en fluid’art

Pour les curieux, voilà comment je procède :

  1. Avant toute chose, je m’assure de porter de vieux vêtements et je protège l’environnement (le sol voire les murs).
  2. Puis je choisis au moins 2 ou 3 couleurs de peinture acrylique et je les mélange séparément avec un médium, pour les fluidifier (ex : médium de lissage de Pebeo, Floetrol).
  3. Il est possible d’ajouter quelques gouttes d’huile de silicone dans certaines des couleurs. Cela permet de modifier la densité de la peinture et d’ainsi accentuer l’apparition de cellules.
  4. Ensuite je pose la toile ou la planche sur des gobelets à l’envers, pour permettre à la peinture de s’écouler sans s’accumuler dessous.
  5. Enfin, je fais couler la peinture sur la surface choisie et je passe un coup de chalumeau pour retirer les bulles d’air.

Matériel

J’utilise des bocaux pour faire les mélanges, afin de pouvoir conserver la peinture si je n’ai pas tout utilisé. Et pour le reste tout dépend de mon inspiration du moment : gobelets de différents diamètres dont j’ai découpé le fond, sèche cheveux, pipettes, cuillères, fourchettes, pailles, etc.

La part du hasard et lâcher prise dans le fluid’art

Si vous avez déjà testé le pouring vous savez qu’il y a une part de hasard, d’imprévisibilité. À celles et ceux qui, comme moi à mes débuts, aiment avoir le contrôle sur ce qu’ils font, vous vous sentirez certainement déstabilisés au premier abord. Mais depuis que je me laisse aller c’est devenu un vrai plaisir. Aujourd’hui je pratique dès que je sens le besoin de lâcher prise ou que je me sens en manque d’inspiration,… et je peux vous dire que ça fonctionne pour moi !


Attention, je ne dis pas que le fluid’art n’est fait que de hasard : il existe des méthodes qui permettent d’obtenir des effets sympas. Si ça vous dit de tester je suis sûre que vous trouverez facilement des tutos qui vous guideront. Je peux déjà vous conseiller les vidéos de @mollysartistry6.

Un petit bémol sur l’aspect environnemental

Je tiens à aborder cet aspect car j’y pense systématiquement quand je peins en suivant cette méthode.

Avec le fluid’art, le champs des possibles est immense… mais en même temps je vois deux bémols :

  • La peinture acrylique n’est pas naturelle, elle est en partie constituée de résines synthétiques
  • Une partie de la peinture coule hors de la toile. Pour palier à ce point je pose la toile sur un très grand carton, que je conserve pour le réutiliser dans des projets futurs.

La vie étant faite de concessions, j’ai décidé d’accepter ce bémol pour le moment tout en gardant les yeux et les oreilles grands ouverts. Dès que je trouve une alternative à l’acrylique je teste !

Ça vous a plu ? Découvrez mon portfolio au lien ci-dessous.